Chevrolet Orlando : un 7 places lowcost
Jean-François Destin le 09/03/2011
Chez Chevrolet, on a décidé de gâter les familles. Après le séduisant SUV Captiva, voici que se profile l'Orlando, un monospace aux allures de Minivan US. Curieusement proches en longueur (respectivement 4.67m et 4.65m), les deux véhicules architecturés sur la plate-forme de la berline Cruze offrent de 5 à 7 sièges et pratiquement autant de place à bord mais pas au même prix.
L'Orlando 2.0 VCDI 163 chevaux boite auto en finition haut de gamme LTZ + s'affiche à 27.500 € soit à 1000 € près le prix d'accès du Captiva Family 2l diesel 127 chevaux d'accès de gamme. En démarrant à 20.200 € en version 1800 cm3 essence, l'Orlando, disponible aussi avec un diesel de 130 chevaux, constitue actuellement l'une des meilleures offres du marché pour les pères de famille.
A ce tarif, on pourrait s'attendre à une finition à l'Américaine et à des prestations routières quelconques. C'est tout le contraire. L'Orlando fabriqué en Corée dans les anciennes usines Daewoo (rachetées par General Motors) se révèle soigneusement assemblé et sur la route, il fait profiter conducteur et passagers de son confort, d'une insonorisation bien maîtrisée et d'un comportement neutre rassurant.
Le diesel de 163 chevaux travaille en cohérence avec la boite automatique (une boite méca est aussi au programme). Au delà des performances affichées (195 km/h en pointe et 10 secondes au 0 à 100 km/h), il s'accommode lestement de son poids (1570 kg à vide), assure un bon agrément de conduite en croisière doublé d'une sobriété surprenante (8,8l réels en moyenne à allures soutenues avec 5 personnes et des bagages à bord). Sur un tracé plus sélectif, le seul bémol concerne une suspension un peu souple.
Côté design, l'Orlando arbore une « gueule » sympathique, le superbe logo Chevrolet faisant le reste. Les occupants de la deuxième et troisième rangée bénéficient d'un « montage en gradin » dixit Chevrolet. Une disposition permettant de mieux voir la route. Offrant un habitacle généreux, le Chevrolet Orlando aurait mérité une modularité plus travaillée. Certes, la banquette arrière est rabattable et les deux strapontins sortent facilement du plancher du coffre. Mais la banquette arrière ne coulisse pas et rien n'a été prévu pour loger le cache bagages lorsqu'on charge jusqu'au pavillon. Les rangements sont également décevants en taille.
Typée sport ( !), la planche de bord apparaît incongrue dans son dessin. La visière plongeante abritant les cadrans derrière le volant ne facilite pas la lecture des informations et l'énorme console centrale apparait envahissante alors que la convivialité des monospaces réside au contraire dans l'épuration du mobilier et la convivialité des volumes notamment vers l'avant.
Le Chevrolet Orlando appelé à une diffusion outre Atlantique (Etats-Unis, Canada, Amérique du Sud) fait partie des modèles mondiaux destinés à perpétrer l'aura et la légende de Chevrolet. Il est garanti en France 3 ans ou 100.000 km et offre une assistance 24/24 en Europe.