Samuel Morand le 29/01/2020
Dans un entretien accordé aux Britanniques d'Autocar, le Président et de CEO de la marque de Molsheim, Stephan Winkelmann, s'est exprimé sur l'avenir de la motorisation W16 qui anime les hypercars badgées Bugatti depuis le lancement du modèle Veyron il y a maintenant quinze ans.
« Le W16, à mon avis, a une carte à jouer dans le futur », a commenté l'ancien patron de Lamborghini. « C'est une motorisation dont la valeur ne baisse pas. S'il parvient jusqu'à la fin de la prochaine décennie, il sera le dernier bloc à combustion interne de son genre, et cela fera de lui un objet collector ».
Véritable pièce d'orfèvrerie assemblée à la main dans les ateliers de Molsheim, le W16 embarqué dans les productions Bugatti a évolué depuis son apparition à bord de la première Veyron 16.4 de 2005, sa puissance étant notamment passée de 1 001 ch et 1 250 Nm sur ce premier modèle, à 1 500 ch et 1 600 Nm sur la Chiron et ses versions dérivées.
Comme le souligne Winkelmann, il contribue donc amplement au statut de véhicule hors normes affiché par les modèles Bugatti qui en bénéficient, en leur garantissant des performances elles aussi exceptionnelles. Les derniers records établis par la Chiron en attestent.