Olivier Thomas le 23/12/2012
Bristol a été créée par Sir George White, qui a conçu les premiers tramways électriques en Grande-Bretagne. Il se tourne ensuite vers la production de taxis avant de fonder, en 1910, la Bristol Aeroplane Company. A la fin de la Seconde guerre mondiale, la société choisit de se diversifier en commercialisant des voitures. La marque, implantée à Filton, non loin de Bristol, connue pour ces modèles sportifs et luxueux, a notamment connu son heure de gloire dans les années 50 en motorisant certaines Formule 1. Bristol propose aujourd'hui un service d'entretien et de restauration de véhicules anciens et d'exception.
Le futur de Bristol passe par la conception d'un nouveau modèle, équipé de la chaîne de traction hybride, développée par la maison mère. Cette voiture devrait ainsi reprendre les caractéristiques du concept ItalDesign Namir, présenté au salon de Genève en 2009. Dotée de quatre moteurs électriques, cette hybride était équipée d'un moteur à piston rotatif (moteur Wankel) pour le production d'énergie. Concept que l'on retrouve sur la Fisker Karma ou la Chevrolet Volt. Reste à savoir si une production en série sera envisageable, d'autant que la santé financière de Fisker démontre que la rentabilité n'est pas assurée.