Loïc Bailliard le 07/02/2012
Malgré un résultat dépassant au total les 7 millions d'euros et une vente rendue très agréable par l'animation des voitures, le constat reste cependant très mitigé quant à la partie automobile. Sur 102 voitures mises en vente, seules 62 ont trouvé preneur, souvent à des sommes peinant à dépasser les estimations basses.
Chose étonnante, le marché du très haut de gamme en pleine explosion n'a pas suffi à faire véritablement grimper les enchères sur le « top lot », une superbe Aston Martin DB4 GT ayant notamment à son palmarès la catégorie régularité au Tour de France Auto 2005. Avec un marteau tombé à 880 000 euros, elle « sauve les meubles » en dépassant donc le million d'euros une fois les frais inclus (face à une estimation de 1,1 M d'euros).
Parmi les belles réussites de la vente, on note tout de même les 615 000 euros (frais inclus) réalisés par la Bentley 6½ 8 litres Tourer de 1929 ainsi que les 385 250 euros (frais inclus) atteints après une belle bataille d'enchères par la somptueuse Bentley Petersen 6½-Litre « Dartmoor » Coupé.
Inévitable en France, la Citroën DS 21 Prestige finition Chapron de 1972 ayant appartenu à Philippe Bouvard a grimpé tranquillement jusqu'à un très raisonnable 57 500 euros (frais inclus). Toujours très attirante, une belle Cobra 427 de 1966 n'ayant eu qu'un seul propriétaire jusqu'en 2010 signe un respectable 471 500 euros (frais inclus).
Chez Ferrari, une 250 GT Pininfarina grimpe à 241 500 euros tandis qu'une 250 GTE 2+2 se contente de 117 300 euros. La troisième 250 proposée, une très élégante GT Boano n'a pour sa part pas atteint son prix de réserve malgré une enchère maximale à 330 000 euros pour une estimation basse de 350 000 euros.