le 10/06/2008
Mais aujourd'hui, BMW déroge à la règle avec le Concept GINA Light Visionary Model. Ce qui a importé avec celui-ci, c'est d'explorer la liberté de créativité qu'offriront les véhicules de demain. "La clé du développement de la mobilité future est d'être prêt à défier les conventions et notre capacité à présenter de nouvelles options", explique-t-on chez BMW. Et la réponse apportée par le concept est l'adaptabilité. Car GINA signifie "Geometry and function In "N" Adaptations", ce qui pourrait être traduit grossièrement par "géométrie et fonction avec "N" possibilités d'adaptation". En clair, un véhicule au design et fonctionnalités modulables à volonté.
Pour y parvenir, la carrosserie n'en est pas une : c'est une toile flexible qui se tend autour d'une structure métallique articulée. Au delà des possibilités esthétiques qui sont offertes (lignes de force hautes ou basses, instruments de bord tournés vers le conducteur ou centraux, appuie tête hauts ou bas...), ce sont même les fonctions les plus basiques qui peuvent apparaître et disparaître selon le besoin. Ainsi, les phares s'ouvrent et se ferment à la manière de paupières.
Parfaitement irréaliste (bien que l'on puisse y entrevoir ce que pourrait être le Z4 de l'an 2020), le concept BMW GINA Light Visionary Model pose, comme le souhaite ses concepteurs, un regard différent sur l'avenir de l'automobile. Et pour une fois, le discours n'est pas centré sur l'écologie ou la sécurité, mais bien sur les deux composants de l'automobile qui en font un objet de passion : le design et la relation homme-machine. Pour cette raison, on ne peut qu'applaudir la démarche.