Bentley réduira son empreinte carbone
le 18/03/2008
Il est de bon ton pour les constructeurs haut de gamme d'annoncer des politiques volontaristes en matière de respect de l'environnement et notamment de réduction des émissions de CO2. Mais un tel défi n'est pas forcément évident à relever lorsque l'on a fondé sa réputation sur de grosses motorisations, aussi généreuses en couple qu'en gaz carbonique. Alors plutôt que de communiquer exclusivement sur la diminution des rejets de CO2 lors de l'utilisation de la voiture, Bentley préfère annoncer une stratégie globale, « du puits à la roue ». Avec un objectif chiffré : moins de 120 g/km de CO2 à l'horizon 2012... du puits à la roue, donc.
Un chiffre obtenu bien sûr en améliorant les moteurs, avec une réduction d'au moins 15% des consommations de la gamme et le lancement d'une nouvelle motorisation 40% plus sobre d'ici à 2012. Mais dans sa vision « du puits à la route », Bentley compte beaucoup sur les biocarburants de seconde génération, qui se développeront dans les années à venir. Utilisant les feuilles et les tiges et plus seulement la graine ou le fruit, ces biocarburants offrent un meilleur rendement et n'entrent pas en concurrence avec les cultures vivrières.
Selon Franz-Josef Paefgen, le patron de Bentley, ces biocarburants de seconde génération offrent un énorme potentiel : « Si l'on considère le cycle du puits à la roue, de tels carburants permettent d'obtenir une réduction nette des émissions de CO2 de l'ordre de 90%. »