Audi : le point sur le FSI
le 03/09/2008
En ces temps de pétrole cher et où le CO2 est pointé du doigt, on parle beaucoup d'économies d'énergie et de moteurs sobres... surtout chez BMW, fort de sa panoplie EfficientDynamics qui a déjà prouvé son efficacité, tant sur les plans écologique que commercial (déjà 1 million d'autos vendues).
Mais Audi a tenu à nous rappeler que le constructeur de Munich n'avait pas le monopole des économies d'énergie, en nous invitant à prendre le volant de quelques-uns des plus récents modèles équipés – notamment – de la technologie FSI.
Rappelons que le vocable FSI signifie chez Audi injection directe d'essence, une technologie développée depuis 2002 dans la production de série du constructeur, mais qui ne prend vraiment son essor que depuis quelques mois, notamment grâce à l'association de l'injection directe, de la suralimentation (les fameux moteurs TFSI) et d'une levée variable des soupapes (le système Valvelift).
En la matière, l'offre d'Audi apparaît aujourd'hui fort large, incluant la modeste mais déjà agréable A3 1.4 TFSI de 125 ch (seulement 133 g/km de CO2) jusqu'à l'étonnante A8 2.8 FSI (210 ch et 199 g/km), limousine au grand confort qui ne réclame que 8,3 l/100 km, en passant par l'A4 2.0 TFSI de 211 ch, qui échappe au malus écologique. La nouvelle A6, qui sera présentée au Mondial de Paris, inaugurera quant à elle un nouveau V6 3.0 TFSI à compresseur que nous avons déjà présenté dans un article précédent.
Audi insiste néanmoins sur le fait qu'il reste encore de nombreux domaines où l'efficacité énergétique peut progresser : celui du poids (en utilisant davantage d'aluminium, comme dans le TT), de l'aérodynamique (notamment par le carénage des soubassements) ou encore par des systèmes embarqués qui conseillent le conducteur dans la démarche à adopter afin de réduire sa consommation (fermer les vitres à haute vitesse, adopter le bon rapport de boîte, couper la climatisation...). Autant de nouveautés qui devraient se développer dans la gamme Audi à l'avenir.