Cédric Morançais le 05/08/2019
Comme le laisse deviner son patronyme, cette nouvelle venue conserve la transmission aux quatre roues. Dans le cas présent, cela signifie que chaque essieu dispose de son propre moteur électrique. Là où la 55 est capable de 360 ch et 561 Nm, avec une fonction boost qui permet, provisoirement, d'atteindre 408 ch et 660 Nm, la 50 propose 313 ch et un couple, déjà conséquent, de 540 Nm. Plus ennuyeux, la batterie passe de 95 Kwh à 71 Kwh. L'autonomie perd donc environ 100 km, passant de 400 à 300 selon le constructeur aux Anneaux. Pour un véhicule aussi imposant, et qui a donc vocation à être le véhicule principal du foyer, cette distance, qui est celle qu'offre déjà la "petite" Renault Zoé, risque d'être considérée comme un peu juste par une part importante de la clientèle. Mais cette version aura le mérite de faire baisser sensiblement le prix d'attaque de l'e-tron. On peut s'attendre à un prix catalogue inférieure à 80 000 €, là où l'e-tron 55 Quattro ne s'offre pas à moins de 82 600 €. Des tarifs desquels il faut déduire les 6 000 € de bonus écologique accordés, au moins, jusqu'à la fin de cette année. La mise en production interviendra avant la fin 2019, et les premiers exemplaires seront probablement livrables dans la foulée.
Prochaine étape pour l'e-tron, une version plus sportive. On peut imaginer qu'il s'agira de la concrétisation en série du concept présenté en 2018 et qui n'affichait pas moins que 503 ch et 800 Nm. Reste à savoir s'il arborera le logo S, ce qui pourrait laisser imaginer que les ingénieurs travaillent à une version encore plus méchante, ou RS.