A5: le coupé bourgeois d'Audi
le 25/02/2007
Depuis la disparition du Coupé dérivé des lointaines Audi 90, la marque aux anneaux avait abandonné le segment des coupés bourgeois aux BMW Série 3 Coupé et Mercedes CLK. Une attitude étonnante, qui devenait de plus en plus insoutenable à mesure qu'Audi s'attaquait frontalement à ses grands rivaux.
L'Audi A5 marque donc le retour d'Audi sur le marché des coupés huppés, avec un style tout en élégance qui lorgne un peu du côté de Munich. Les amateurs de BMW devraient apprécier, d'autant qu'ils retrouveront dans l'habitacle une console centrale orientée vers le conducteur, bonne habitude que les stylistes munichois ont hélas perdu.
A son lancement en mars 2007, l'Audi A5 sera livrable avec un V6 FSI essence de 3,2 litres et 265 ch et deux V6 TDI diesel de 2,7 et 3,0 litres délivrant respectivement 190 et 240 ch. A l'automne 2007, la gamme s'enrichira d'un 1.8 TFSI essence de 170 ch.
Une fois n'est pas coutume, la version sportive S5 est disponible dès le lancement. Elle profite d'un V8 FSI de 354 ch et d'un châssis optimisé.
Les trois motorisations les plus puissantes se dotent de la transmission intégrale Quattro, avec une répartition native du couple privilégiant les roues arrière (40/60). L'Audi A5 inaugure une plate-forme et des trains roulants inédits qui seront employés dès 2008 dans la prochaine berline A4.
Le nouveau coupé Audi sera l'une des stars du prochain salon de Genève.