Stéphane Schlesinger le 22/10/2015
Cette RapidE a été développée chez Williams Engineering pour figurer à un sommet organisé par le gouvernement britannique. Celui-ci souhaite y exposer ce que le Royaume-Uni a de meilleur, afin d'attirer les investisseurs étrangers.
Cela fonctionne puisqu'un fonds d'investissement chinois, ChinaEquity, a montré un certain intérêt pour la Rapide électrique. Un accord a été passé et si l'issue est favorable, la voiture pourrait être produite dans l'usine de Gaydon d'ici deux ans.
Tout le monde est content, bien sûr. Le patron de ChinaEquity, Chaoyong Wang, qui se déclare ravi de participer à la création d'une voiture de sport électrique avec Aston qu'il présente comme un constructeur responsable. Le chancelier du duché de Lancaster, Hon Oliver Letwin, élu à la Chambre de Communes, qui se félicite de cette collaboration sino-britannique susceptible de déboucher sur des solutions novatrices en termes de protection de l'environnement. Sans oublier, évidemment, Andy Palmer, PDG d'Aston, très content de l'exposition médiatique offerte à sa marque, qui traverse actuellement une période difficile.
Reste que cette RapidE arriverait sur le marché bien après la redoutable Tesla Model S : impossible pour elle de proposer des performances inférieures, ce qui ne sera pas facile. Elle pourrait aussi se heurter à la future Porsche Panamera électrique, préfigurée par le concept Mission E, présenté à Francfort. Ça va chauffer (à l'électricité) dans le segment des super-berlines !