Loïc Bailliard le 07/02/2012
Ce chiffre a évidemment été largement gonflé par les 4,5 millions d'euros réalisés par la Ferrari 250 GT California ex-Roger Vadim. Parmi les autres résultats notables, signalons une Citroën DS23ie Pallas vendue 178 704 euros face à une estimation maximale de 80 000 euros, tout comme la 2CV affichant 116 miles d'origine partie pour 59 568 euros contre 40 000 euros d'estimation haute. Autre lot important de la vente, la Delaunay Belleville Type 0.6 de 8 litres affiche un résultat de 471 760 euros.
Outre la 250 GT California, on retrouvait d'autres Ferrari à la vente. La F40 ex-Nigell Mansell termine à 374 561 euros, une 250 GTE Série III affiche 166 790 euros, un autre coupé 250 GT Boano part à 477 478 euros et une Daytona annonce un bon 274 013 euros.
Ambiance, contexte, présentation ? Il est difficile de déterminer ce qui pousse certaines voitures à afficher des résultats aussi différents à quelques heures d'intervalle. Malgré plus de 130 000 euros de restauration datant de 2008, une Jaguar XK120 Coupé n'a pas trouvé preneur chez Bonhams tandis qu'une XK120 Roadster a atteint les 119 136 euros chez Artcurial.
Prouvant l'intérêt toujours plus important pour les sorties de grange, la « collection endormie » comprenant 15 voitures des années 30 à 50 a atteint des sommes parfois impressionnantes, avec des enchères finales au minimum à l'estimation haute et dépassant régulièrement celle-ci.