Cédric Morançais le 03/08/2018
Plus précisément, les flashs des radars ont crépité 500 000 fois le mois dernier, contre 240 000 en juillet 2017. Ses 260 000 PV supplémentaires représentent, au minimum, 17 680 000 € de recettes supplémentaires pour l'Etat. Pour Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, une part non-négligeable de ces amendes (environ 20%) ont été adressées à des étrangers, nombreux sur les routes de l'Hexagone durant la période estivale, et pas forcément au fait de cette baisse de vitesse autorisée. Il est vrai, qu'à priori, les panneaux présents aux frontières, qui indiquent les principales limitations de vitesse en vigueur dans notre pays, n'ont été ni remplacés, ni corrigés. Il est donc probable que certains se sont fait avoir en toute bonne foi. N'est-ce pas ce que l'on appelle un « piège à fric » ?
Toujours selon M. Barbe, « le surcroît des recettes radar ira à un fonds dédié aux hôpitaux prenant en charge les grands blessé de la route ». En attribuer une part à la réfection du réseau secondaire, souvent en état déplorable, ne serait pas non plus un luxe.
crédit photo Nicolas Duprey