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Marché : 2017, année faste pour les constructeurs français
Vincent Desmonts le 04/01/2018
Très exactement 2 110 751 voitures particulières ont été immatriculées en France en 2017, soit une hausse de 4,7 % par rapport à l'année 2016, déjà plutôt bonne (+ 5,1 % en y incluant les utilitaires légers). Et cette embellie profite à plein aux groupes tricolores : PSA progresse de 10,9 % et Renault (+ Dacia) de 3,4 %, les importateurs se contentant d'une hausse plus modeste de 2,6 %.
Dans le détail, c'est surtout Peugeot qui a le vent en poupe : porté par le succès de ses SUV (les 3008 et 2008 s'octroient respectivement les 3e et 5e meilleures ventes !), la marque au Lion a progressé de 9,2 % en 2017, atteignant les 366 872 VP vendus. Renault reste leader, avec 534 450 véhicules immatriculés l'an dernier, mais ne progresse que de 3,1 %. Sa Clio reste cependant le confortable leader du marché français, avec 117 541 exemplaires vendus, devant la Peugeot 208 (97 663 unités).
Seule Citroën du top 10 des ventes, la nouvelle C3 se classe sixième avec 67 276 immatriculations, et explique largement les + 3,3 % réalisés par la marque aux Chevrons en 2017. À l'inverse, la marque "premium" de PSA fait grise mine : DS a vu ses ventes reculer de 24,1 % du fait d'une gamme vieillissante. Son best-seller, la DS 3 lancée en 2010, ne se classe ainsi que 43e des ventes avec 11 975 immatriculations, loin derrière sa rivale la Mini (26e avec 17 253 unités). Première importée, la Volkswagen Polo se classe 12e, avec 32 985 immatriculations.
Plus globalement, 2017 restera l'année du basculement pour le diesel : pour la première fois depuis bien longtemps, il s'en est vendu moins que de modèles essence. S'il représentait 73 % des immatriculations en 2012, ce taux est passé à 47 % l'an dernier (et même 45 % en décembre 2017). Un effet du Dieselgate, sans doute, mais aussi du resserrement de l'écart fiscal entre gazole et sans plomb. On note également la progression des véhicules hybrides qui représentent désormais 3,86 % des immatriculations (2,9 % en 2016).
En revanche, la part des véhicules électriques reste infime : 1,18 %, soit 24 910 immatriculations sur l'année, une hausse de 14,5 % par rapport à 2016.