La Jaguar XF 2.2 D prouve sa frugalité
Damien Hermenier le 29/06/2011
Avant le retour d'une berline routière, c'est avec la grande routière XF que Jaguar tente d'étendre son champ d'action vers le bas. Précisément en installant sous le capot de celle-ci un 4-cylindres 2.2 diesel. Ça n'est pas le premier bloc à auto-allumage de la XF, mais il s'agit là de son premier 4-cylindres. C'est à la fois l'occasion pour Jaguar d'offrir son modèle le moins cher et le plus économique.
Pour le prouver, Jaguar a envoyé deux testeurs britanniques dits indépendants au volant d'une XF 2.2 D, ce depuis l'usine de Castle Bromwich jusqu'à Munich. Un périple de 1 312 km comprenant autoroute, voies secondaires ou parcours urbains. Sans doute menée sans être bousculée, la XF n'aura pas fait le plein une seule fois pour afficher une consommation sur l'ensemble du voyage de 4,9 l/100 km.
À l'origine, ce 2.2 turbodiesel à injection directe a été développé conjointement par PSA et Ford. On le retrouve dans les 4007, C5, Mondeo, ou Freelander notamment. Il a ensuite été modifié par les ingénieurs Jaguar (turbo distinct, nouveaux injecteurs, vilebrequin spécifique, nouveau carter) et a été positionné longitudinalement afin de viser le train arrière. Il développe ici 190 ch et 450 Nm, permettant à la berline de près d'1,7 tonne de pouvoir atteindre les 100 km/h en 8,1 sec. Enfin, sous le capot de l'Anglaise, il est cette fois associé à un système Stop&Start et une transmission automatique ZF à 8 rapports (1 600 tr/min à 113 km/h sur le dernier d'entre eux).