Essai RENAULT Clio 3 RS WSR
David Lamboley le 09/03/2009
Renault applique à la Clio 3 RS ce qui a fait le succès de la Mégane RS, à savoir de multiples déclinaisons de plus en plus exclusives.
Présentation
La Renault Clio 3 RS WSR illustre de façon éclatante qu'un grand constructeur généraliste peut proposer une véritable gamme de sportives dans son portefeuille de modèles. Renault a depuis longtemps compris l'intérêt de capitaliser son expérience et sa notoriété dans le sport automobile, qu'il soit populaire ou de très haut niveau. Une partie de la gamme grand public profite ainsi de cet engagement et de cette légitimité de longue date sous la griffe Renault Sport.
Design extérieur et intérieur
Cette série spéciale assez proche, à priori, d'une version classique, se caractérise pourtant par un équipement réduit. Exit, donc, la climatisation, la radio, les airbags rideaux ou les rétroviseurs électriques. Un « nettoyage » qui permet d'alléger l'ensemble d'environ une petite vingtaine de kilos, selon Renault.
Cela dit, il est possible, via la politique optionnelle, de retrouver tous ces équipements…et la masse qui va avec ! Notre modèle disposait d'ailleurs de la plupart des options disponibles, une liste étoffée par les excellents sièges baquet signés Recaro. En termes d'ergonomie, l'avantage de cet équipement est réel en termes de maintien du corps en conduite sportive. Un bémol à ce sujet, la position de conduite apparaît toujours un brin trop haut perché, un défaut que l'on constate malheureusement sur la plupart des petites sportives, hormis la Mini Cooper !
Au chapitre qualité, la finition générale est plutôt flatteuse et le design toujours d'actualité, mais il est vrai que cette ambiance intérieure grisonnante tranche avec le caractère de l'animal, doté de peintures de guerre sur les flancs, ainsi que du sigle WSR, à ne pas confondre avec WRC ! Pour souligner son caractère exclusif, le look spécifique comporte également des jantes Cup noires satinées du meilleur effet.
Mécanique et châssis
Au chapitre trains roulants, la Clio 3 RS WSR s'aligne techniquement sur la Clio F1 Team R27, avec l'adoption, en série, du fameux châssis Cup. Ce dernier est rappelons-le caractérisé par des tarages spécifiques. Les amortisseurs sont plus fermement tarés et les ressorts deviennent plus raides de 27% à l'avant et 30% à l'arrière par rapport à une Clio RS classique. La caisse, enfin, est rabaissée de 7 mm.
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Sur la route
Il faut l'avouer, le moteur ne laisse pas exactement la même impression d'efficacité que le châssis. Certes, le caractère enjoué du 4 cylindres « F4R », peut-être artificiellement trop pointu puisque proposant une plage d'utilisation perchée de 5550 à 7250 tours, ravira les amateurs dont nous faisons partie. Mais si cravacher ce quatre cylindres pour en tirer tout le jus reste un exercice plaisant en conduite dynamique, nous sommes déçus par l'apathie du moteur à faible et moyen régime, ce qui n'enlève rien à son élasticité remarquable.
À retenir
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- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation