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Salon de Genève 2005
MAZDA MX5 3ème génération
Jean-François Destin le 16/03/2005
Avec sa troisième génération de la Mazda MX5, la marque a su conserver les valeurs premières qui ont fait l'extraordinaire succès de ce petit cabriolet.
Sensations, authenticité, plaisir simple de rouler à ciel ouvert sans se ruiner : avec sa troisième génération de la MX5 présentée en première mondiale au Salon de Genève, Mazda a su conserver les valeurs premières qui ont fait l’extraordinaire succès de ce petit cabriolet. Depuis son lancement initial le 9 février 1989 au Salon de Chicago, plus de 700.000 exemplaires ont été vendus dans le monde et bien entendu aux Etats Unis sous l’appellation Miata.
Il fallait avoir beaucoup de flair pour imaginer au milieu des années 80 qu’un « remake » des roadsters britannique (Austin, MG, Triumph etc…) trouverait d’emblée sa clientèle. Ce fut le cas malgré la première guerre du Golfe et le contexte économique parce que compacte, légère, sobre et très amusante à conduire, elle séduisit les jeunes et les nostalgiques des petites anglaises. Noyée au milieu d’un parc automobile presque exclusivement constitué de traction avant, cette propulsion à moteur avant et poids plume faisait et fait toujours figure d’exception.
Sur le stand Mazda à Genève, impossible de la manquer car en dépit des touches de modernisme, on la reconnaît au premier coup d’œil. Le résultat d’une évolution stylistique douce étalée sur 16 ans à doses homéopathiques. En revanche, il lui fallait cette fois s’adapter à ce monde de brutes en renforçant ses fondamentaux (direction, freinage, tenue de route, confort et..) sans prendre de kilos.
Lorsqu’ils évoquent la MX5, les ingénieurs japonais parlent avec humour du « Jimba Ittai ».Cette expression décrit un cavalier qui fait corps avec sa monture. Et pour eux, il s’agissait de recréer la même symbiose entre la MX5 et son pilote. Objectif atteint, car tous les propriétaires de ce roadster l’avouent, une irrésistible envie de piloter vous traverse dès que vous vous installez derrière le petit volant.
Pour les concepteurs de cette troisième génération, la principale difficulté a été de proposer un roadster plus puissant, plus sûr et plus pratique sans altérer cette relation passionnelle unique. Et d’abord en conservant plus ou moins sa silhouette originelle.
Arborant un gabarit très légèrement supérieur (+ 20mm en longueur, +40 mm en largeur et +20mm en hauteur), la MX5 abandonne ses flancs creusés (pour améliorer l’aisance à bord) et marque davantage ses passages de roues en raison des voies élargies. Plus modernes, les optiques ne débordent plus sur les ailes. Les feux arrière, très technologiques dans leur présentation, s’apparentent à ceux des Mazda 3, 5 et 6.
Bonne nouvelle : la capote, qui se plie en Z, se verrouille désormais à l’aide d’un seul levier central. La manœuvre reste, selon le constructeur toujours aussi aisée et rapide. Pour les frileux, un hard-top sera proposé en option.
Beaucoup plus cossu et soigné, l’habitacle paraît toujours aussi fonctionnel. L’instrumentation se compose de cinq cadrans cerclés de métal et recouverts d’un verre polarisé pour réduire les reflets. Trois selleries s’harmonisent aux huit teintes possibles de carrosserie, les plus exigeants pouvant contre supplément réclamer de sièges en cuir ocre ou noir.
Pour ne pas rester à la traîne au plan de la sécurité passive, la Mazda MX5 est équipée en série d’airbags latéraux. Le volant réglable et des ajustements de siège supplémentaires permettent également d’affiner la position de conduite.
La nouvelle offre moteurs à 16 soupapes se résume à un 1800 cm3 de 126 chevaux et un 2l de 160 chevaux. L’admission et l’échappement de ces deux blocs ont été retravaillés pour favoriser les relances et le dynamisme. On note l’arrivée d’une nouvelle boite à 6 rapports mais la 5 rapports subsistera au catalogue. Une automatique existe mais il est peu probable qu’elle soit proposée en France.
La MX5, troisième du nom reçoit un nouveau train arrière et une géométrie optimisée des suspensions avant au profit d’un « toucher de route » plus efficace. Enfin, le freinage devrait se montrer plus mordant grâce à des disques de plus grand diamètre.
La MX5 pointera le bout de son capot en concession en novembre 2005.